Parce qu’il n’est pas de communication publique sans objectif de participation et d’appropriation, nous co-signons des deux mains cette tribune proposée par nos amis de Missions publiques : dans Marianne. Nous pensons en effet qu’il est urgent d’inventer de nouveaux droits de d’intervention des citoyen.ne.s, usagers, salarié.e.s, sur toutes les questions qui les concernent. Les politiques publiques notamment doivent se concevoir, se construire et s’évaluer avec le maximum d’échanges, dans le respect des expertises et des légitimés.
Nous souscrivons donc à la proposition d’un droit à la participation élargi pour que cette pratique infuse plus largement dans la société. La reconnaissance plus formelle d’un « statut » de citoyen participant permettrait l’exercice effectif d’un droit à la participation, de toucher le plus de situations et de catégories sociales possibles et de libérer le temps nécessaire pour que les citoyens puissent s’investir sans contrainte sur une période donnée. Il ne s’agit pas de créer une « caste » de citoyens professionnels, mais bien de faciliter l’implication de chacun et la rotation des citoyens participants. Il s’agit d’en reconnaitre la valeur, en l’inscrivant dans un cadre légal, comme c’est le cas du tirage au sort des jurés d’assises.